Lettre à Nora

Bébé, depuis notre dernière conversation qui ne s'est pas très bien passée, je réfléchis. Même si tu me manques, je sais que nous ne pouvons continuer ainsi. Il faudrait que je réussisse à prendre de la distance par rapport à toi.

Hier soir j'étais avec J., celui que j'ai rencontré il y a peu. Celui avec qui je suis en ce moment. Mais en vrai, je ne crois pas qu'il me plaise vraiment. Je ne sais pas, je bloque je crois. Je ne pense qu'à toi quand je suis avec lui. J'ai du mal à rentrer dans cette histoire.

On a dormi ensemble, on s'embrassait, il était très doux, mais rien ne se passait. Je n'avais envie que toi. J'aurais préféré que ce soit tes mains qui me caresse. Ta bouche contre la mienne. En sachant que tu glisserais ensuite doucement entre mes cuisses humides, que tu me mangerais comme tu sais le faire. Que tes doigts glissent sur mes seins, pincent mes tétons puis que tes doigts glissent sur ma chatte mon cul.

Lui, il est doux, trop doux, je sais qu'il ne me traitera jamais comme tu le fais au pieu. Que je ne pourrai jamais faire ce que nous faisons tous les deux.

Je ne sais pas si tu as couché avec quelqu'un depuis. J'en serai un peu jalouse certes, mais je sais aussi, comme je te l'ai dit, que je sais que je serai toujours au dessus de n'importe lequel de tes plans cul, parce que nous deux, c'est juste incroyable.

Est-ce que c'est pareil pour toi ? Eprouves tu le même plaisir quand d'autres te sucent ?

Est-ce aussi bon qu'avec moi ? Préféres tu leur bouche, leur chatte, leur cul ?

Ta peau me manque beaucoup, ta queue aussi...

Hey bébé,

J'ai hâte de te voir ce soir...te retrouver. Tu m'as tellement manqué depuis presque 2 semaines. J'avais juré de ne point craquer mais je n'ai pas pu résister. Tellement envie de te sentir contre moi et te parler.

En me répondant hier, tu m'as dit que tu venais de couper les ponts avec celle dont tu m'avais parlé...celle que tu aimais beaucoup. En vrai, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que si tu me le disais, c'était pour une raison. Que peut-être tu souhaitais me faire savoir que tu étais désormais libre ou alors tu tenais juste à me faire connaître ton état d'esprit du moment. Je ne sais pour quelle raison je pense sincérement qu'au fond de toi tu m'aimes un peu plus que tu ne le dis. Vu tout ce qu'on a pu se dire de méchant et s'engueuler, j'ai réellement du mal à croire que seul le sexe te donne envie de revenir. Je suis convaincue que nous deux ça peut fonctionner.

Et non, ce n'est pas le raisonnement d'une folle qui cherche à se persuader qu'elle a trouve l'homme de sa vie.

 

Par contre, je pense réellement que nous pourrions être ensemble un petit moment. J'aime qui tu es, tu le sais. Et au final, on se ressemble, on se complète..

Cela fait quelques temps que je ne suis pas venue écrire ici.

Pas envie et puis ça allait nous deux, enfin je crois...

Ca allait jusqu'à il y a une semaine. La dernière soirée que nous avons passé ensemble était au final, mémorable. Le restaurant et ensuite chez moi, c'était assez inoubliable, en tous cas, pour moi. Moi tiraillée, comme toujours, par ce souci d'être avec toi. Et toi, avec ton besoin d'être seul et de n'appartenir à personne. Alors on a passé la nuit à boire du rhum et se balancer des tonnes de choses au visage. De belles choses et puis des choses blessantes aussi. Je garde en tête tous les mots que tu m'as dit ce soir là. Les bons comme les mauvais. En tous cas, oui, tu me connais. En 3 mois, tu me connais, tu me comprends. Et moi je crois, enfin, je ne sais pas vraiment, mais je crois que je t'aime.

Et aussi, je te fais confiance, suffisamment en tous cas pour te parler de choses que je dis peu aux autres. Parce que j'aime le regard que tu portes sur les choses que j'ai pu traverser. Loin de moi l'envie de t'apitoyer ou de t'emmener sur un chemin qui t'amenerai à m'aimer par pitié. De toutes façons je crois que tu ne fais pas partie de ceux qui se laissent amadouer par ce genre de choses.

Car même quand tu me vois souffrir devant toi, tu ne m'aides pas.

Je ne comprends pas pourquoi tu es aussi dur.

As tu déjà eu la sensation d'être une sorte d'animal blessé, qui attend simplement que quelqu'un le délivre en l'abattant ? C'est ce que j'ai l'impression d'être face à toi.

J'ai du mal à saisir pour quelles raisons on s'attache tellement l'un à l'autre, pour quelle raison aucun de nous deux n'est capable de dire stop.

Ce n'est pas seulement notre attirance physique, ou le plaisir que nous nous donnons ensemble. En effet, j'ai rencontré peu d'hommes avec qui le sexe est aussi évident, aussi bon, aussi excitant et épanouissant. La beauté de la chose est rare et nous appartient.

J'aime tellement ta peau, son odeur et te voir me procure des frissons dans le bas ventre simplement parce que te regarder m'excite.

Enfin, il n'empêche que je voudrais plus, mais que tu ne peux ou ne veux rien me donner pour le moment. Et j'y crois un peu encore. J'aimerais pouvoir te dire que je suis désolée et que te laisser est la dernière chose que j'ai envie de faire. Que j'ai envie que tu me prennes dans tes bras et que tu me baises comme tu sais le faire. Mais j'ai aussi envie de te dire d'aller te faire voir, de me laisser tranquille et disparaître de ma vie tout simplement.

Te dire que tu es ce mec, pervers narcissicique, egoïste, calculateur, profiteur, menteur, obsédé et irrespectueux. Que je te hais du plus profond de mon coeur de t'être servi d emoi et que non, tu ne vaux pas mieux que les autres. Mais je pourrais encore te dire que si tu m'avais laissé le temps, j'aurais pu t'aimer comme jamais personne ne t'a aimé. Que je t'aurais donné tous les plaisirs que tu n'avais jusque là, connu avec personne.

Tu me manques déjà, ton odeur, ton parfum sur mon oreiller, ta voix...tout ça me manque.

Je suis en train de me battre contre l'envie de t'écrire, de m'excuser. J'ai tellement envie de te voir. Et bordel, qu'est ce que tu me manques....

 

J'en ai mis du temps, mais j'en suis arrivee a cette conclusion,  je suis ce genre de fille. 

Amoureuse du sexe, des hommes, des moments volages et des histoires courtes.

Et je t'ai rencontré.

Je suis épanouie avec toi.

Hier et aujourd'hui j'ai vu A.

Je lui avais parlé de mon envie de le kidnapper pour un moment histoire de passer du temps ensemble.  

J ai donc réservé une chambre d hôtel dans un endroit calme. Et Même si mon idée n était pas de l y emmener pour le séduire, j'ai vraiment pris soin de trouver un coin charmant pour nous deux. Ayant partagé notre envie de domination pour moi et soumission pour lui, nous sommes parti sur cette idée pour notre soirée. 

Champagne, tenue et dessous sexy, accessoires coquins, tout était prêt pour le dominer. Depuis lundi nous échangeons. Les rôles sont inversés,  j'ai moins l habitude d être dans le rôle de dominante.  Et pourtant, je prends plaisir à lui parler plus durement,  être plus directive.  Il doit se mettre à ma disposition à partir de 17 heures mardi. C est donc à 17 h pile, qu'A. m envoie un sms et nous pouvons commencer.  Je suis déjà à l hôtel, j ai disposé tous les s accessoires dans la chambre. Bandeau sur le canapé,  menottes et accessoires plus coquins sur le lit. J'ai tout mon scénario en tête.  Je demande à A. de se rendre sur les lieux et de s y installer. Il devra se mettre nu, à genoux, les mains derrière le dos, face a la baie vitrée et m attendre dans cette position. 

J'entre dans la piece et le voit ainsi, la situation est excitante, j'aime voir son corps mince, transformé en simple objet pour me plaire. Le paysage face à nous est aussi delicieux que celui que A. m apporte en ce tenant ainsi devant moi. Je m'approche de lui, respire son parfum et l embrasse au creux du cou. Il a la peau douce. Même si je lui ai demandé de ne pas m adresser la parole, je ne peux m empecher de lui poser des questions car j'ai très envie d entendre sa voix. 

Je me place derrière lui et lui attache les mains avec une corde. Je lui tourne autour et lui ordonne de me lecher les seins, puis les cuisses et encore les fesses quand je me retourne. Il est aussi excité que moi, sa queue devient dure. Je le mène devant le canapé où je m assoie, les jambes écartées devant lui.  

Je le branle en lui parlant doucement. J'ai envie de le prendre dans ma bouche mais je résiste. Patience.

Je lui met la laisse autour du cou et Nous allons ensuite dans la chambre. Je le fais marcher à quatre pattes.  C est agréable de le tenir ainsi à mes pieds, de le mener où je veux. 

Je lui demande de rester dans cette position,  je sais à quel point il est désagréable et en même temps excitant  d être dans cette situation.  Les yeux bandés, ne sachant ce que l autre nous réserve. 

Après lui avoir demandé s'il a soif, je lui sers un peu de champagne dans une tasse. Cependant,  je lui interdis de se servir de ses mains. Il devra donc laper doucement ce que je lui ai apporté.  Pendant ce temps, je le regarde faire, je fume une cigarette.

Je me mets derriere lui, glisse ma langue et mes doigts dans son dos, sur ses fesses. 

Je fais glisser sur son cul le fouet que j utiliserai à plusieurs reprises. 

Quelqu'un l a t il déjà leché à cet endroit ? oui....alors je passe ma langue chaude et humide à l'entrée de son cul, lui embrasse les fesses, les mords. J'adore sentir le plaisir que cette caresse procure, très intime. Je sens la queue de mon soumis se durcir.

Quelqu'un lui a t il deja glissé un doigt à l intérieur ? oui...alors je glisse mon doigt doucement dans son cul et fais des vas et vient dans son petit trou serré.  Je sens que ca lui plaît et mon excitation grimpe d un cran. Une fois prêt, je lui met le plug, puis lui demande de se redresser, je m allonge devant lui et lui donne l ordre de me lecher. Je sais qu'il aime ca, je le vois à sa manière de faire. J ouvre une sucette, lui glisse dans la bouche puis le frotte contre ma chatte humide et lui fait goûter à nouveau. Il se jette dessus, s applique pour goûter,  lecher chaque partie de cette friandise si spéciale, je recommence et goûte à mon tour le bonbon pendant qu il se remet à m embrasser le sexe et mon cul lorsque je me retourne.

Il m avait fait part plusieurs fois de son envie de me voir me faire jouir devant lui alors je vais lui faire plaisir sauf qu'il ne pourra qu'entendre mes gémissements car il a toujours les yeux bandés.  Alors je me laisse aller à des caresses aidée de mon vibro. Je me branle avec et lui demande de faire de même.  Le voir comme ça,  la queue entre les mains, m excite énormément.  Et je ne sais plus si c est le rythme de ses mains qui rythme les miennes ou si c est l inverse. En tous cas, je jouis rapidement et lui ordonne d arrêter de se branler. 

J accorde à A. un peu de repit et l autorise a sallongervsur le dos, lui caresse la queue et le prend dans ma bouche. Il merite que je le suce un peu. Qu il est bon de le sentir durcir sur ma langue. Il gemit. Mas ce n est qu une petite pause, j attrape une bougie et la fait glisser sur son torse en lui demandant s il sait de quoi il s'agit.  Non. Alors je l allume et fais couler ça et là un peu de cire tout en continuant à le sucer. C est très agréable de mêler la douceur de ma langue à cette sensation de brûlure sur le corps. 

Le voir bander me donne envie de le chevaucher alors je nous accorde une pause, histoire de faire retomber la pression. Nous allons sur la terasse, je lui debande les yeux. De cette maniere, il découvre ma tenue, c'est assez grisant après avoir passé ce moment ensemble. La manière dont il me regarde est délicieuse et laisse augurer d une bonne soiree pleine de moments tres coquins.

Retour de festival, Je suis en vacances,  j'ai retrouvé A., comme prévu,  au festival.  Une idee lancée comme ça en discutant ensemble,  je lui avais proposé qu'on y aille ensemble et voilà. Au debut, nous devions n être que tous les deux mais ses amis sont venus. Du coup, discrétion de mise, par rapport à son pote. Légère frustration car je m imaginais pouvoir profiter de lui sans frein, tu sais comme je suis, je me fais toujours une idée précise du déroulement des choses mais rien n'arrive jamais comme je le souhaite. Mais peu importe, nous nous retrouvons sur place directement et je suis heureuse de le voir. Je crois voir la même chose dans ses yeux et ca me fait du bien. On échange quelques regards complices dans la soirée, il fait attention à moi, me regarde, me propose de boire dans son verre, se debrouille pour qu on puisse etre en tête à tête de temps en temps. 

On se cherche, on s allume un peu, j'ai très envie de lui. Je lui vole un baiser lorsque nous retournons vers ses amis, en lui attrapant le visage entre mes mains. J'avais l impression que nous n étions que tous les deux à cet instant.  

Même si l endroit est mal choisi j essaie de savoir ce qu il a en tête, son état d esprit. Je veux dire, je ne cherche pas à savoir si c est sérieux ou pas entre nous. C est simplement l idée de mettre le bazar entre deux amis me déplaît fortement, mais en même temps, je suis trop attirée par lui pour lui résister. Alors il me dit juste que c est cool entre nous, que c est sans prise de tête et puis, on verra. Je crois que c est mon souci, j'ai tendance à me poser trop de questions, j essaie toujours de tout analyser et anticiper.  

On continue la soirée ainsi, j évacue, je pense à toi une fois, en me demandant comment ça aurait été avec toi. Et j'ai simplement réalisé que je préférais être avec lui plutôt que toi. 

Sur le chemin du retour, il me demande si je souhaite qu'on passe la nuit ensemble,  mais là où je dors, c est compliqué.... Pourtant, je n ai pas envie de le quitter. Ses amis nous quitte. On reste tous les deux et repartons vers ma voiture. Pendant que nous marchons, je lui demande encore si la situation entre nous ne le gêne pas trop, si il préfère s arrêter là.  Je le trouve beau. Je laisse tomber les questions et profite simplement du moment. 

On s est ensuite posés sur les remparts. Assis face à face. C est marrant comme il ne me regarde pas vraiment,  j'ai l impression qu il est gêné. C'est une chose que j ai remarqué chez lui, cette difficulté à me regarder en face, comme s'il fuyait mon regard. Je ne sais pas si c est parce que son pote me connaît ou si c est une manière d éviter de s attacher à moi. Est ce moi qui le met mal à l'aise ? 

Je ne sais plus vraiment ce que nous nous sommes dit ce soir là sur les remparts si ce n est que nous nous sommes embrassé,  que je lui ai dit que j'aimais être avec lui, que je me sentais bien, que je n attendais rien.  Il a voulu me dire quelque chose mais s' est ravisé,  je me souviens juste que son regard s est assombri. Je ne sais pas de quoi il voulait me parler à cet instant. Ma curiosité  est telle que j'ai toujours envie de lui demander mais je pense que c est mieux d attendre que cela vienne de lui.

Ensuite nous sommes retourné près de chez amis, avec l envie l un de l autre mais sans vraiment savoir où aller. Nous voilà donc dans sa voiture, à s embrasser et se caresser. 

Ses doigts glissent dans ma culotte, il me caresse doucement, me masse le sexe, je le sens durcir sous mes doigts, nous nous deshabillons, même si je n aime pas qu il me voit toute entière, j essaie de me laisser aller pendant qu'il enfouit sa tete entre mes cuisses pour me lécher sans retenue. Il a des yeux de fou....Je ne peux me retenir de pousser des cris tellement ces caresses sont délicieuses. J'aime sentir ses doigts me branler, de le sentir me pénétrer pour me faire jouir. Le faire jouir aussi. J'aime l idee de se laisser aller totalement à ces caresses osées que nous échangeons tous les deux. Bizarrement,  j'adore l idée d etre totalement chienne quand il me baise pendant que je lui demande de me prendre de plus en plus fort et de jouir ainsi. C est rare lorsque je trouve quelqu'un qui me mette dans cet état.  

Une fois l orgasme atteint, je me rhabille rapidement, il m embrasse et je m'en vais.  

Une fois rentrée,  je me caresse encore ne pensant à lui, je suis encore excitee, son parfum sur ma peau, j attends avec impatience notre prochain rendez vous.  

 

Cela fait quelques jours que je ne suis pas venue t écrire, je n avais pas le temps et sûrement pas l envie non plus. La douleur de la rupture s est dissipée, ne laissant là que les vestiges de notre Amour, quelques cicatrices et les souvenirs de ce que nous étions. Bizarrement,  j'arrive à me détacher de ce que je pensais insurmontable.  Tu me manques parfois mais moins qu'avant. Je t'aime toujours mais différemment.  

J'ai rencontré ce garçon,  A., un mec d'ici, barman et musicien. Il a mon âge,  il est charmant.  Meme si son côté charmeur,tombeur et froid me freine un peu par moment. Je l'ai rencontré il y a 3 semaines environ. Il m'a tout de suite plu. J aime son regard, il m attire beaucoup. Il a l'air impossible à seduire, tres distant, je ne sais pas trop ce qu'il attend de moi. Et surtout ce que moi, je peux attendre de lui. 

Il connaît des gars avec qui j'ai eu des relations,  3 en fait. C est assez particulier et gênant pour moi. Je me dis que ce n'est pas forcément ce genre de choses qui peuvent me permettre de me montrer sous mon meilleur jour à ses yeux. surtout quand il s'agit de ses meilleurs amis. Notamment ce J. avec qui j avais passé quelques soirées arrosées, avec qui j ai dormi. Heureusement il ne s était rien passé entre nous, sauf un baiser mais ca ne compte pas vraiment. 

Je crois que ça le met lui, dans une situation gênante. J imagine que ce n est pas une bonne base pour une relation que de coucher avec l ancien kiff de son meilleur pote. On verra.

On a passé plusieurs soirées ensemble,  la deuxième fois était chez moi, quelques verres de vins et me voilà en petite tenue devant lui. J'ai adoré arriver devant lui, à moitié nue, alors qu'il ne s' y attendait pas.  Il s' est approché de moi, m'a embrassé.  J ai aimé sentir ses lèvres contre les miennes,  son goût et la sensualité qui se dégageait de ce contact. Peut etre que nos echanges francs sur les plaisirs du sexe ont permis d etre moins timides . En tous cas, je savais que les heures qui viendraient ensuite seraient très chaudes et je ne me suis pas trompée. 

C'est un partenaire incroyable,  il aime le sexe, comme moi et c'est tres agréable.  Sa manière de me prendre dans sa bouche, d'embrasser doucement mes levres, les sucer et goûter mon excitation me rend dingue. Il me donne l impression de perdre le contrôle et me rend tout simplement chienne. J'aime l'idée d'etre totalement transcendée lorsqu'il glisse ses doigts sur moi, en moi. Faire toutes ces choses que je n'ai jamais osé faire avec quelqu'un d'autre avant lui. 

Lorsque nous avons fait l amour, je me suis mise sur lui, j'etais tellement excitee, je ne cessais de l embrasser, j avais juste envie de le sentir jouir en moi le plus vite possible, sentir simplement à quel point je lui faisais de l effet. 

On a ensuite dormi ensemble.  Quand dans la nuit, je me suis réveillée, nous étions dos à dos,  main dans la main.  Je ne sais pas à quel moment dans la nuit nous sommes retrouvés ainsi mais j'ai beaucoup aimé me réveiller comme ça.   Il est parti un peu après, sans m'embrasser et je me souviens m'être demandé si j étais condamnée à ne vivre que ce genre de relations, simplement charnelles, avec comme seule fin, un "à bientôt" et un regard gêné.  

Suis je réellement faite pour ça ? Parfois je me dis que je ne pourrais jamais me contenter de ça.  J'aimerais pouvoir changer mais je crois que j'ai trop besoin de vivre ce genre de choses pour me sentir entiere. Ce besoin de seduire à tout prix.  Et surtout de me sentir tout simplement vivante.

 

Cela va faire bientôt 3 semaines, déjà....J'ai toujours du mal à te sortir de mes pensées.

Samedi dernier, après avoir tout fait pour pouvoir te croiser, j'ai eu ce que je voulais et j'ai vu ce que je ne voulais pas voir...toi avec une autre.

Ma réaction a certainement été disproportionnée. J'étais tellement désemparée, persuadée qu'en se recroisant on pourrait au moins se parler et peut être se retrouver. Même si je t'aime toujours, en te regardant danser et "t'amuser" j'ai eu une sorte de dégoût pour toi et ce corps que j'ai tellement adoré. Je ne saurais dire si tu cherchais à me blesser ou si tu t'amusais vraiment. Quand tu es venu vers moi, je n'ai pu que te repousser alors que tout en moi voulait le contraire.

Maintenant, que j'ai fait cette chose, que je me suis "vengée", que je t'ai dit ces mots si durs, je regrette. Je ne crois pas qu'un jour tu reviendras vers moi.

Quand je relis ces mots, que tu me dis que tu ne m'aimes plus, je souffre. Et en même temps j'apprécie cette franchise. C'est simplement que je ne comprends pas le fossé qui s'est crée entre nous. Je n'arrête pas de repenser à nos premiers moments incroyables et nouveaux; Je me souviens de cette fois où, enlacés, tu m'avais glissé à l'oreille ce : "on s'est trouvés".

 

Je ne sais pas comment je fais pour ne pas perdre pied. J ai l impression de devenir folle. Je me distrais en ayant des discussions futiles et inintéressantes avec d autres. Mais une fois seule, tu es toujours là, à hanter mon esprit. Je repasse le film des derniers jours que nous avons passés ensemble et je cherche à savoir à quel moment précis tu as pris ta décision. Alors même qu il y a quelques jours tu m appelais encore ton amour, en allemand, en arabe, que tu me trouvais "canon" et désirable, je ne pouvais imaginer que tout s arrêterait aussi brutalement. La perspective de recommencer une nouvelle histoire ensemble était si belle. Je n y croyais même plus moi même. Le désir que nous avions toujours l un pour l autre et notre complicité ne pouvait rien laisser présager de tel pour moi. J ai cette sensation de ne pas avoir vécu la même histoire, que nous nous sommes croisés sans jamais réussir à se trouver vraiment. Quand tu m aimais, je doutais et craignais cette chose inconnue que peut être l amour véritable et naturel. Et quand j ai réalisé que tu étais celui dont j avais besoin, tu avais perdu ce sentiment, tu l avais enfermé et transformé en quelque chose d intouchable. Tu as eu peur. Peur de souffrir et de M aimer. Certainement peur de l attirance que tu avais pour moi et cette soi disant emprise que j avais sur toi. Loin de moi l idee de vouloir te faire du mal et loin de moi l envie de te blesser. Je t ai certainement mal aimé, ou trop. Je te voulais toi, tout entier. Tout comme j étais pour toi. T aimer sans retenue, sans frein. Je me rappelle de la fois où nous étions , saouls et grisés par cette pseudo demande que je t avais faite en t offrant cette bague en rentrant de chez ton frère. C'est ouiiii m avais tu crié. Nous étions allés sur la plage, quelques baiser échangés et puis une fois chez ta mère nous avions fait l amour comme jamais. Totalement connectés. Je n ai jamais fait l amour ainsi. Personne ne m'avait jamais donné autant de plaisir. Nos deux peaux étaient faites pour se trouver, pour se toucher.

C'est assez particulier que de sentir seule et vide. Ne trouver goût dans rien, si ce n'est dans les quelques souvenirs auxquels je m'accroche. Je ne me souviens plus vraiment de l odeur de ta peau...j'ai ton visage et ton sourire qui me reviennent parfois. Je me rappelle la Sicile, toi, moi et les beaux endroits que nous avons découverts ensemble. La douceur du soleil sur nos peaux comme les caresses que nous échangions. Bébé, si je devais revenir en arrière, j apprécierais encore plus ce que j'ai vécu près de toi. J étais tellement sûre que nous étions assez forts, que ton Amour serait aussi fort que le mien que je n'ai pas su profiter de tout ça. Était ce seulement moi ou peut être n étais pas tu prêt à aimer pleinement à nouveau ? Je ne sais plus vraiment. Tu sais, j ai toujours pensé que nous serions ensemble pour longtemps. Malgré les hauts et les bas, les disputes et les désaccords. Et même dans les moments les plus durs, les plus sombres, mes moments de doute, j ai toujours eu confiance en toi, en nous. J'ai toujours pensé qu un jour nous réaliserions ce petit rêve en commun, partir ailleurs et vivre autre chose. Peut être que fonder tout ses espoirs sur une seule personne n est pas une bonne idée . Je crois qu en fait tu étais une sorte de moteur pour moi. Tu me faisais tenir debout, tu me donnais l envie d avancer, de vivre de belles choses. Parce que tout était plus intense près de toi. Plus beau. Malheureusement, tu as toujours cru le contraire. Persuadé que je serais mieux sans toi. J'aurais aimé que tu me comprennes et que tu m écoutes. Ne crois pas que j ai été malheureuse avec toi. Au contraire. C est pour cette raison que j ai mal aujourd'hui. J apprends doucement à être sans toi. Tu me manques.